vendredi 24 avril 2009

Le coin du bouquin : L'Ange du Chaos

… de temps en temps le vendredi on se faisait un "coin du bouquin" ?
Traduction, et si de temps en temps le vendredi, je vous parlais un peu d’un livre ou d’un auteur qui m’a emballée ? Histoire de vous faire partager un peu mes influences et mes coups de cœur.

Pourquoi vendredi me direz-vous ? Bonne question… Disons que le lundi c’est ravioli, le mardi c’est permis, le mercredi c’est le jour des enfants et le jeudi c’est le retour (oui, le retour du jedi)… Hem, désolée pour les jeux de mots et les références à deux balles, on va mettre ça sur le compte de la fin de semaine ! Plus sérieusement, disons vendredi parce que aujourd’hui c’est vendredi justement, et que c’est maintenant que j’y pense. Donc allons-y, lançons cette nouvelle rubrique : Le coin du bouquin !

Soyons bien clair, il ne s’agit pas d’une critique littéraire. Je ne vais pas m’étendre sur le style, sur la forme d’une œuvre, ce n’est pas le but. Mon but serait plutôt de dire « j’ai adoré » en ajoutant « si ça vous dit, allez le lire ! ». Presque une petite pub… Pour cette première édition, j’hésitais entre deux sagas. L’une en BD, l’autre en roman. Commençons par le roman, je vous parlerai de la BD plus tard.
Ça n’est pas une nouveauté, alors certains d’entre vous connaissent peut-être déjà !

La pentalogie (5 tomes) : L’Agent des Ombres, par Michel Robert, Ed. Mnémos.
Bon pentalogie, c’est assez laid comme mot, alors on va dire saga en 5 volumes, articulés comme ceci :

1. L’ange du Chaos


2. Cœur de Loki

3. Sang-Pitié


4. Hors Destin


5. Belle de Mort


On peut maintenant y ajouter un spin-off : Gueritarish. Mais je passerais ce volume sous silence pour la simple et bonne raison qu’il attend sagement sur mon étagère que je sois en vacances pour être dûment savouré !
Bref, pour ceux qui ne connaissent pas du tout Michel Robert, c’est un ancien sportif de haut niveau, reconverti dans l’écriture. Et quelle reconversion ! Il n’est pas donné à tout le monde de prendre la suite de Pierre Grimbert (pour les deuxième et troisième volets de la Malerune).


Mais revenons-en à l’Agent des Ombres. Voilà de la fantasy comme je l’aime ! Sombre, anti-manichéenne au possible, empreinte de violence, d’amoralité et d’érotisme…
Ici, point de carte en début de roman. Pas non plus de méchant contre gentil, noir contre blanc, etc… Chaque personnage a sa part d’ombre, ses petits secrets sordides, sa dose de folie plus ou moins enfouie en lui, dans un monde où trois grandes puissances s’affrontent en permanence. La Lumière, les Ténèbres et le Chaos. Et au milieu, les Territoires Francs qui tente de survivre aux incessantes rivalités de pouvoir entre les trois.

Je ne vais pas vous raconter l’histoire, ce serait bien dommage de ne pas la découvrir par vous-même. Mais ne vous attendez pas à de grandes batailles, on n’est pas chez Tolkien. Pas de grande quête héroïque pour sauver le monde, on n’est pas chez Edding non plus ! Ici, le monde (ou plutôt les mondes) ne sont que luttes de pouvoirs, manœuvres politiques, espionnage, meurtres et manipulations diverses à grand coup de sexe et de drogues. S’il n’y avait un filigrane de magie et de prophétie, on en oublierait presque qu’il s’agit de fantasy. Presque.

Et comme dans toute saga de fantasy qui se respecte, le tout est porté par un héros comme on les aime…
Enfin comme moi je les aime, plutôt : Celhendyl de CortaÇa n’est pas un « gentil », ça n’est pas vraiment un « méchant » non plus, en même temps, aucun des deux ne se prêterait à l’ambiance des romans. Disons qu’il est entre les deux. Le personnage est plutôt glacial au premier abord : peu bavard, encore moins sociable et franchement caractériel. Et la liste de ses défauts ne s’arrête pas là : rancunier, un brin cruel et sadique sur les bords, têtu comme une brique… Mais un charisme d’enfer ! Le genre de personnage sur lequel on se surprend à fantasmer (ne me dites pas que je suis la seule à fantasmer sur les héros des bouquins, je ne vous croirais pas) ! Combattant et espion d’élite au service du Chaos, il se retrouve plongé au cœur des méandres politiques les plus sordides. Les diverses manipulations de Morion du Chaos (son supérieur) vont lui permettre au fur et à mesure des 5 volets d’accéder à sa vengeance et à sa destinée, en partie grace à une dague douée de sa propre conscience.


Hummm… Une dague douée de sa propre conscience et qui semble boire les âmes et le sang de ses victimes… Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Bon, en même temps, si on doit lister tous les héros inspirés d’Elric, la liste risque d’être très très longue. C’est qu’il en a laissé des traces dans la littérature celui-là ! Et pas que dans la littérature, jusque dans les jeux vidéo.
Pour en revenir au sujet, Celhendyl semble s’inspirer d’Elric mais sans jamais tomber dans la copie conforme ou la caricature. Juste ce qu’il faut pour l’hommage, en fait : une arme « pensante » et une certaine tendance aux rapports catastrophiques avec la gente féminine… Mais ça, je vous laisse le découvrir !


Voilà, pour une première édition, c’est un peu décousu (c’est rien de le dire). J’avoue que je ne suis pas coutumière de l’exercice. J’espère quand même avoir donné à un ou deux d’entre vous l’envie d’aller lire cette saga, qui est vraiment géniale.

Bon week-end à tous !

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